Épisode 1 : Le comte de Monte Cristo
Plongez dans les mystères et les aventures épiques du Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas avec cet épisode ! Nous explorons en profondeur ce chef-d’œuvre de la littérature classique, dévoilant les secrets fascinants et les intrigues captivantes qui entourent cette œuvre intemporelle.
Dans cet épisode, vous découvrirez :
- L’Intrigue Captivante : Nous analysons l’histoire palpitante de vengeance et de rédemption qui fait du Comte de Monte-Cristo un roman inoubliable.
- Les Personnages Clés : Apprenez-en plus sur les personnages emblématiques comme Edmond Dantès, le Comte de Monte-Cristo, et les antagonistes qui alimentent l’intrigue.
- L’Influence Historique : Comment le contexte historique de l’époque de Dumas influence-t-il l’œuvre ? Nous vous donnons un aperçu des événements réels qui ont façonné l’histoire du roman.
- Les Thèmes Profonds : Vengeance, justice, et rédemption – explorez les thèmes majeurs qui traversent ce roman et leur résonance dans la littérature moderne.
- Des Anecdotes Fascinantes : Découvrez des faits peu connus et des anecdotes intéressantes sur l’écriture et la réception du Comte de Monte Cristo.
Rejoignez-nous pour une exploration passionnante et enrichissante de cette œuvre monumentale, et laissez-vous emporter par la richesse et la complexité du monde créé par Alexandre Dumas.
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Transcription
Bonjour et bienvenue sur le podcast Café classique.
Je m’appelle Sam Zaenker, je suis écrivain et je vous invite à découvrir ou redécouvrir avec moi les grands classiques de la littérature autour d’une bonne tasse de café, de thé ou de chocolat d’ailleurs.
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Ce podcast est entièrement dédié aux grands textes et sera publié deux fois par mois.
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Le comte de Monte Cristo — Alexandre Dumas
Écrivain français né le 24 juillet 1802 dans l’Aisne, Alexandre Dumas est aussi le treizième auteur le plus traduit en langue étrangère avec 2540 traductions.
Son père, Thomas de la Pailleterie, fils d’un marquis normand désargenté et d’une esclave noire, est un brillant général d’armée surnommé du nom de sa mère, Dumas. Le Général Dumas sert pendant la révolution où il se fait une brillante réputation. La mère d’Alexandre est la fille d’un aubergiste de Villers-Cotterêts, où l’on peut encore visiter la maison natale de l’écrivain.
Son père meurt en 1806 alors que le petit Alexandre n’a que quatre ans. Sa mère quitte alors le château de la Fosse, que le Général avait loué pour eux, et rentre vivre chez ses parents. Ce sont eux qui élèveront Alexandre et sa sœur. Après une scolarité sommaire, il entre comme coursier à l’âge de 14 ans chez un notaire. À 17 ans, il fait la connaissance d’Adolphe de Leuwen. Ils ont le même âge, et il est initié à la poésie moderne. Ils écrivent ensemble des drames et des vaudevilles qui ne connaissent aucun succès.
Alexandre fuit l’Aisne en 1822, où sa mère et lui sont victimes d’humiliations depuis la mort de son père. À Paris, il décroche une place de clerc chez un notaire, sa calligraphie étant excellente, puis de secrétaire dans les bureaux du Duc d’Orléans. Il peut alors faire se permettre de faire venir vivre sa mère chez lui.
De sa grand-mère, Alexandre a hérité ses cheveux crépus qui deviendront vite un signe distinctif apparaissant dans les caricatures multiples dont il fait l’objet. Il est souvent confronté au racisme de ses contemporains, même s’il ne manque pas de réparties cinglantes.
Le 27 juillet 1824, il devient le père d’Alexandre Dumas, fils, né d’une liaison avec une couturière voisine de palier. Il ne reconnaîtra son fils qu’en 1831, après la naissance de sa fille, Marie Alexandrine, née d’une liaison avec une actrice. Les deux enfants deviendront écrivains à leur tour. Tout au long de sa vie, Dumas multipliera les liaisons. En 1840 il se marie à une actrice, Ida, mais ils se séparent au bout de 4 ans. Il aura au moins deux autres enfants illégitimes, en 1851, un fils, et en 1860, une fille.
Le succès arrive enfin en 1825, où l’un des vaudevilles écrits avec Leuwen et Pierre-Joseph Rousseau remporte un grand succès : « la chasse et l’amour ».
Il écrit son premier drame historique, « Henri III et sa cour » en 1828, qui remporte un énorme succès au théâtre. Contemporain de Victor Hugo, il est conscient de leurs différences artistiques, et Dumas se sent inférieur à son ami dont il admire les vers, en particulier « Marion Delorme ».
Dumas est désormais célèbre en tant qu’auteur de drames, mais il ne sait pas bien gérer sa fortune, ce qui l’amène à écrire beaucoup de pièces médiocres et le rend vite ennuyeux auprès de son public.
De 1832 à 1838, il voyage pour fuir le choléra qui frappe Paris, et écrit ses premières impressions de voyage. Il obtient la Légion d’honneur en 1837.
En 1838, Emile de Girardin invente le roman-feuilleton (à raison d’un épisode chaque semaine) paru dans son journal La Presse. Le premier à être publié vient d’Alexandre Dumas : « Règnes de Philippe VI de France et d’Édouard III d’Angleterre ».
En 1840, il retravaille un manuscrit qui lui est apporté par Auguste Maquet, un jeune auteur qu’on lui a présenté deux ans auparavant, et il le publie en 1842 en feuilleton, sous son seul nom avec le titre « Le Chevalier d’Harmental ».
En 1844, il publie de la même façon Les Trois Mousquetaires qui est un énorme succès, dans le journal Le Siècle.
En sept ans, de 1844 à 1851, il travaille à un rythme effréné avec Auguste Maquet comme collaborateur et produit ses plus célèbres œuvres : Les trois mousquetaires, Le Comte de Monte Cristo, La Reine Margot, Vingt Ans après, une Fille du régent, Le Chevalier de Maison Rouge, La Dame de Monsoreau, Joseph Balsamo, les quarante-cinq, le Vicomte de Brqgelonne et le Collier de la Reine.
Dumas est payé à la ligne et compte 50 lettres par ligne. Il estime alors produire en moyenne, 24 000 caractères par jour. Il écrit ses romans au fur et à mesure de la sortie des épisodes, parfois plusieurs à la fois.
Il fait construire un théâtre à paris qu’il va diriger un certain temps, mais l’établissement fait faillite, 3 ans après sa construction. Pendant ce temps cependant, il accueillera les pièces de Shakespeare, Goethe, et d’autres auteurs européens. C’est aussi dans ce théâtre qu’il produit la pièce tirée du chevalier de maison rouge, durant laquelle sera entonné pour la première fois Le Chant des Girondins, destiné à devenir un an plus tard l’hymne national, sous la seconde république.
Dumas gagne très bien sa vie, mais il ne sait toujours pas gérer son argent et dépense encore plus, et vit à crédit. Il fait même construire en 1846 le château de Monte Cristo, et invite 600 personnes à sa pendaison de crémaillère. Deux ans plus tard, il est ruiné.
D’abord, la révolution de 48 cause la suspension des feuilletons pendant plusieurs mois, et de plus il fait campagne et se présente aux législatives de L’Yonne, qu’il perd.
En outre, son épouse Ida lui demande une pension alimentaire. En 1848, le 10 février, le tribunal de la Seine ordonne la vente du Château de Monte Cristo, pour payer la pension alimentaire et du même coup la dot qu’il lui doit. Le Château est acheté par un prête-nom de Dumas, qui peut ainsi continuer à y vivre. Après la faillite du théâtre, les créanciers se bousculent à sa porte.
Au point qu’en 1851, il s’exile à Bruxelles avec Victor Hugo pour protester contre le coup d’État de Napoleon III. En 1853, il cède 45 % de la propriété de ses œuvres présentes et futures à ses créanciers pour pouvoir rentrer à Paris.
Un an auparavant, son fils Alexandre Dumas fils triomphe avec la pièce : la Dame aux Camélias. De 1853 à 1860, il lance plusieurs journaux dans lesquels il écrit ses romans en partie en collaboration, mais il ne trouve aucun assistant qui soit du talent ni de la force de travail de Maquet. Il publie des récits de voyage ; traduit des œuvres anglaises ou russes y compris Ivanhoé, ou des contes pour enfants tirés de l’allemand. Maquet l’attaque en justice en 1858, et obtient 25 % des droits d’auteurs, mais pas de droit de propriété.
Dumas meurt le 5 décembre 1870. Il sera d’abord enterré à Neuville les Pollet, puis transporté à la demande de son fils à Villers-Cotterêts en 1872. Enfin, le 30 novembre 2002, sa dépouille est transférée au cours d’une cérémonie officielle au Panthéon de Paris, pour le bicentenaire de sa naissance, en présence de Jacques Chirac et d’Alain Decaux.
Il reste un auteur extraordinairement prolifique, avec près de 80 romans publiés, sans compter les écrits qui lui ont été faussement attribués, comme certaines parues sans nom dans un recueil de ses œuvres.
LE COMTE DE MONTE CRISTO _
Écrit à partir de 1844 avec la collaboration d’Auguste Maquet, le roman se base sur un fait divers : le diamant et la Vengeance dont l’origine est contestée, publiés en 1838 sur la base des notes de Jacques Peuchet, archiviste de la préfecture de police.
L’action se situe au début du règne de Louis XVIII, en février 1815, alors que Napoléon se prépare à quitter l’île d’Elbe pour les cent jours. Pour mémoire, il s’agit là de la période entre le 1er mars 1815 et le 7 juillet 1815, date à laquelle Napoléon 1er abdique à nouveau après son retour en France. Les 100 jours désignent la durée de l’absence du roi Louis XVIII de Paris.
Dès les premières pages du roman, Dumas rend très bien l’atmosphère de suspicion qui régnait en ce temps-là, où les royalistes encore au pouvoir se montrent extrêmement paranoïaques concernant un possible retour du corse, et où être accusé de bonapartisme pouvait avoir de mortelles conséquences. D’ailleurs, parmi les principaux personnages, tous ont une conscience accrue de ce que cela signifie, puisqu’ils vont s’en servir contre le héros, Edmond Dantès.
Celui-ci est tout l’opposé d’un politicien. Jeune marin de 19 ans à peine, il rentre au port de Marseille après un voyage à bord du Pharaon, un navire de commerce appartenant à l’armateur Morrel. Le capitaine du navire est mort de maladie pendant le trajet et Edmond, qui est le second du navire, a pris les commandes, ce que tout l’équipage a vu d’un bon œil parce qu’il est un excellent marin et apprécié de tous. Avant de mourir, le capitaine donne un paquet à Edmond, et lui demande de le délivrer au Grand Maréchal Bertrand, sur l’île d’Elbe, l’île où Napoléon 1er est retenu prisonnier. Edmond fera donc escale là-bas et délivrera le paquet comme convenu, en échange duquel il reçoit une lettre destinée à Mr Noirtier, à Paris, qu’Edmond doit également remettre en mains propres.
À son retour au port de Marseille, Edmond est accueilli à bras ouverts par son vieux père, mais aussi par son patron, l’armateur Morrel, qui promet de faire de lui le capitaine du navire. Edmond a donc tout pour être heureux : il va être promu capitaine, il rapporte trois mois de solde à son vieux père qui était dans le besoin, et le lendemain, il doit se fiancer à la belle Catalane Mercédès Herrera, qui lui est promise et qui lui porte un amour profond aussi profond que le sien. Le mariage aura lieu à son retour de Paris.
Le problème c’est que le bonheur du jeune marin n’est pas du goût de tout le monde : le comptable du Pharaon, Danglars, étouffe de jalousie ; il voulait lui-même devenir le capitaine du navire. Le cousin de Mercedes, Fernand, est fou amoureux de la jeune femme, et enrage de la voir amoureuse d’un autre et prête à lui échapper.
Alors que les deux compères boivent un verre avec leur ami tailleur Caderousse qui est aussi un ami d’Edmond, Danglars remarque la jalousie de Fernand et décide de s’en servir contre Edmond Dantès. Il attend que le tailleur soit fin saoul pour suggérer à Fernand que son rival serait hors course si jamais quelqu’un le dénonçait pour bonapartisme. Comme il a fait escale sur le lieu de détention de Napoléon, et a une lettre de toute évidence compromettante, il serait facile à accuser, même si Edmond, un peu naïf, ignore tout du contenu de la missive.
Fernand mord à l’hameçon, mais Danglars ne veut pas qu’on puisse remonter à lui : il écrit donc la lettre de dénonciation de sa main gauche pour rendre son écriture méconnaissable puis la froisse et la jette dans un coin, prétendant qu’il s’agissait là d’une simple blague. Le tailleur fin saoul est soulagé de voir que Danglars ne faisait que plaisanter. Une fois Danglars et Caderousse quittant l’auberge, Fernand se jette sur le bout de papier froissé, et ce que le comptable voit du coin de l’œil.
Le lendemain, pendant le repas de fiançailles de Mercedes et Edmond, la police fait son entrée et arrête le pauvre Edmond, qui les suit sans protester, persuadé qu’il s’agit d’une erreur. Son patron Morrel fera tout son possible pour attester de sa loyauté et de son innocence.
Edmond est donc amené devant le substitut du procureur, Gérard de Villefort, qui lui aussi fêtait ses fiançailles avec une jeune femme fille de marquis. Il comprend vite qu’Edmond est innocent, en grande partie parce qu’il ressent sa franchise et son honnêteté. Il lui assure que tout va s’arranger au plus vite. Pourtant, quand il jette un œil sur la fameuse lettre, il est pris de panique. Mr Noirtié, le destinataire de la lettre est en effet son propre père, un bonapartiste convaincu. De Villefort craint que son père ne ruine ses projets de carrière et son futur mariage. Il brûle donc lq lettre, et décide qu’Edmond ne peut plus être remis en liberté. Il le fait envoyer au château d’If, une forteresse occupant une petite île tout entière dans la rade de Marseille.
Edmond croit d’abord à une erreur, et tente de se persuader que de Villefort va tenir sa parole, mais il doit bien se rendre compte assez vite qu’il n’en est rien. Il finit par être jeté au cachot pour avoir tenté de protester, dans les entrailles du château, plongées dans l’obscurité. Il est seul, isolé dans sa cellule et ne voit son gardien que pour les maigres repas. Il entend régulièrement son voisin, un abbé que tout le monde dit fout parce qu’il prétend posséder des millions, et pense lui aussi que le vieil homme n’a plus toute sa tête.
Edmond désespère de ne jamais sortir de ce trou, et pense au suicide. Il entame alors une grève de la faim. Au 8e jour de son jeûne, l’abbé Faria lui confie qu’il creuse un tunnel depuis sept ans pour s’évader, mais qu’au lieu de déboucher sur la mer, il est arrivé à la cellule d’Edmond. Celui-ci se rend vite compte que l’abbé est loin d’être fou, et au contraire très érudit, et très intelligent. Faria comprend immédiatement que son jeune compagnon est victime d’un complot et le lui démontre en écrivant de la main gauche un message qui ressemble étonnamment à celui ayant dénoncé Edmond.
Les deux prisonniers se lient d’amitié et prévoient de reprendre leurs efforts sur le tunnel ensemble, pendant que Faria fera l’éducation complète d’Edmond et lui transmettra toutes ses connaissances en sciences, politique et philosophie.
Malheureusement, Faria subit une attaque de catalepsie, qui le laisse à moitié paralysé. Il est conscient que la prochaine lui coûtera la vie, aussi demande-t-il à Edmond de s’évader sans lui. Le cœur brisé, Edmond refuse et reste aux côtés de l’abbé en poursuivant leur projet seul. Faria lui révèle alors que les millions qui lui ont valu sa réputation de fou existent vraiment. Ils lui ont été confiés par le dernier héritier d’une dynastie italienne maintenant éteinte. Il dévoile l’emplacement du trésor à Edmond avant de mourir de la prochaine attaque.
Edmond décide alors de profiter de l’enlèvement du corps de Faria pour s’enfuir. Il place le cadavre de Faria dans son lit et prend sa place dans le sac mortuaire, persuadé qu’il arrivera à s’échapper quand les gardes l’auront sorti de la prison. Le problème, c’est que sur l’île, les cadavres ne sont pas enterrés. On les jette à la mer avec un boulet de canon aux pieds. Grâce à ses talents de nageurs, et une lame, Edmond arrive à se libérer du sac pendant qu’il coule, et nage jusqu’à l’île de Tiboulen. Il s’y cache pendant une grosse tempête et voit une barque avec plusieurs hommes à bord échouer, sans laisser aucun survivant. Après la tempête, il nage jusqu’aux restes de la barque et attire l’attention d’un bateau de contrebandiers qui le sauve. Il se lie d’amitié avec eux, les impressionnant avec ses talents de marin.
Il réalise qu’il est resté quatorze ans emprisonné, presque jour pour jour. Il travaille avec les contrebandiers pendant quelque temps, puis se rend discrètement sur l’île de Montecristo où Faria lui a décrit l’emplacement du trésor. Après s’être arrangé pour rester seul sur l’île en feignant une mauvaise chute et une fracture de la colonne vertébrale, Edmond trouve le trésor, qui dépasse ses espérances. Il retourne à terre se faire construire un yacht équipé d’un compartiment secret dans laquelle il prévoit d’enfermer sa fortune. Revenu à Marseille, il apprend les mauvaises nouvelles : son père est mort de faim, malgré les soins de Mercedes et de l’armateur Morrel, car inconsolable à la perte de son fils. Il apprend aussi que ses 4 « amis » ont quitté Marseille Caderousse le tailleur, Danglars le comptable, Fernand le Catalan, et de Villefort le substitut du procureur.
Il retrouve Caderousse, qu’il approche en se faisant passer pour un abbé, Busoni, chargé de régler la succession d’Edmond que tout le monde suppose mort. On verra d’ailleurs dans tout le roman qu’Edmond est un maître du camouflage, se faisant régulièrement passer pour quelqu’un d’autre. L’abbé prétend donc avoir assisté au décès d’Edmond, et devoir partager entre ses quatre amis et son père l’argent de la vente d’un diamant qu’un compagnon de cellule lui aurait donné.
Désireux de récupérer tout l’argent pour lui, même, Caderousse explique à Busoni que les autres ne méritent pas de récompense pour leur trahison. De Caderousse, qui a fini aubergiste et marié à une femme qu’il exècre et finira par tuer pour ne pas devoir partager l’argent reçu de l’abbé Busoni, il apprend le destin des autres : Mercedes a fini par épouser Fernand, devenu Comte de Morcerf, après la mort du père Dantès, et elle a un fils, Albert. Danglars est à présent banquier à Paris. Quant à de Villefort, il est maintenant le procureur du roi. Tous vivent désormais dans la capitale.
C’est à partir de ce moment là qu’Edmond décide de préparer sa vengeance contre ceux qui ont ruiné sa vie.
Toutefois, avant cela, il se déguise en Lord Wilmore, un anglais supposé travailler pour Thomson et French, une maison de crédit anglaise. Il a en fait racheté toutes les dettes de Morrel à cette maison, et accorde à Morrel un délai pour le paiement des siennes. En effet l’armateur a affronté beaucoup de revers, y compris parce qu’il s’était trop investi pour défendre Edmond, ce qui lui a valu le soupçon de bonapartisme lui-même. Il croule maintenant sous les dettes, et son dernier espoir de s’en sortir, le navire le Pharaon coule malheureusement avant d’atteindre le port quelques jours après la visite de Lord Wilmore/Edmond, le menant aux portes du suicide. Pendant le temps restant qu’il a accordé à Morrel, Edmond fait reconstruire le Pharaon exactement, et à la grande surprise des Morrel, le nouveau Pharaon entre dans le port le jour même où le délai expire, avec la même cargaison, sauvant les finances de l’armateur.
Non content de l’avoir libéré de ses dettes, Edmond fait un dernier geste pour Morrel, dont la ruine avait aussi causé la destruction des projets de mariage de sa fille. Il leur fait parvenir dans une bourse de satin rouge un énorme diamant, avec un mot signé de Simbad le Marin. Leur avenir est sauvé.
Suite à cela, Edmond disparaît de Marseille et se rend en Orient. Il va y rester plusieurs années, étendre encore ses connaissances reçues de Faria, accroître sa fortune déjà énorme, et mijoter son plan de vengeance.
Edmond réapparaît en 1838. Il a alors 42 ans, et se présente désormais en tant que Comte de Monte Cristo. Il revient pour se venger.
D’abord, il se rend en Italie, ou avec l’aide du brigand Luigi Vampa, un de ses amis, il fait enlever puis libérer Albert de Morcerf, le fils de Mercedes et Fernand. Albert lui est extrêmement reconnaissant, et propose de présenter le Comte à la haute société parisienne. Ils se donnent rendez-vous dans 3 mois.
Parce qu’il vit dans un luxe impressionnant et grâce au récit d’Albert concernant son sauvetage à Rome, le Comte se retrouve rapidement au plus près de ses cibles à Paris. Il passe pour un riche Oriental un peu mystérieux, certaines femmes le soupçonnent même d’être un vampire à cause de son teint pâle et de sa capacité à voir dans l’obscurité. Il se déguise aussi à loisir pour approcher ses cibles sans être soupçonné, comme par exemple en abbé Busoni pour sauver Valentine de Villefort des poisons de sa belle-mère.
+++++++Danglars, banquier et baron, Villefort, procureur du roi, et Fernand, Comte de Morcerf siégeant à la chambre des pairs, la chambre haute du Parlement.++++
Il commence par s’en prendre à de Villefort. Son épouse, très jalouse de la fille que son époux a eue d’un premier mariage et qui est supposée hériter d’une immense fortune, empoisonne l’un après l’autre tous ceux qui pourraient empêcher son propre fils d’hériter. Les ex-beaux-parents de Villefort, un serviteur, et même, la fille de son mari. Les poisons qu’elle utilise lui ont été plus ou moins recommandés par Monte Cristo, qui bien sûr ne se dévoile pas. Il interviendra in extremis pour empêcher la mort de Valentine, la fille du procureur, lorsqu’il apprend que celle-ci est la fiancée secrète du jeune Morrel, le fils de l’armateur qui était le patron d’Edmond. Villefort, qui a enfin compris que les gens mourraient à cause de son épouse, lui ordonne de mettre fin à ses jours en utilisant le même poison.
Monte Cristo a également découvert que de Villefort a eu un enfant adultérin avec la Baronne Danglars, l’épouse du banquier, avant leur mariage. Ayant pensé l’enfant mort-né, puisque né étranglé par son cordon ombilical, ils l’ont enterré. Cependant, par un curieux concours de circonstances, l’enfant a survécu et a été sauvé par un homme modeste et sa sœur, Bertuccio. Bertuccio travaille à présent pour Monte Cristo, qui lui arrache des confidences. Ni lui ni sa sœur ne sont pas arrivés à contrecarrer la nature corrompue de l’enfant. Devenu adulte, l’enfant Benedetto, est retrouvé par Monte Cristo et réintroduit dans la haute société. Il confrontera son père de Villefort lors de son propre procès, après qu’il ait assassiné Caderousse, qui le faisait chanter. De Villefort se rend compte que ses crimes sont bien pires que ceux de son épouse et il se dépêche de rentrer pour l’empêcher de se suicider. Malheureusement, il arrive bien trop tard : elle s’est empoisonnée et a emporté avec elle leur enfant, un garçon de sept ans. De Villefort perd la raison et Monte Cristo s’en veut beaucoup, il doute même un moment du bien-fondé de ses agissements, dont il a toujours cru que Dieu les cautionnait.
C’est ensuite au tour de Fernand, le pêcheur catalan, cousin de Mercedes. Monte Cristo découvre que le Comte de Morcerf, son nouveau nom, n’a accédé à son titre qu’en trahissant d’abord Napoléon puis le pacha Ali Tebelin, pacha de Janina en le livrant aux Turcs. À cette occasion, il prend en esclavage la femme et la fille du pacha, nommée Haydée qu’il revend. Or Monte Cristo voyage accompagné d’une jeune femme qu’il prétend être son esclave grecque, et qui est en fait Haydée, laquelle est tombée amoureuse du comte au fil des années sans jamais le lui avouer. Monte Cristo s’arrange d’abord pour laisser filtrer les informations concernant la trahison de Fernand dans les journaux, ce qui lui vaut la colère d’Albert, incapable d’accepter que son père ait pu agir ainsi. Il défie Monte Cristo en duel, mais Mercedes, qui a reconnu Edmond au premier regard, le supplie de laisser vivre son fils. Monte Cristo s’apprête donc à se laisser tuer pour ne pas perdre la face, quand au matin du duel, Albert contre toute attente lui présente ses excuses, après que sa mère lui ait révélé la vérité sur le complot tramé par son père et d’autres contre Edmond.
Mercedes et Albert quittent Fernand dont la réputation est définitivement ruinée sans emporter le moindre sou, après qu’Haydee témoigne devant la chambre des pairs de ce qu’il leur a fait subir à ses parents et elle. Il se suicide d’un coup de pistolet. Edmond fait cadeau à Mercedes de la maison marseillaise de son vieux père qu’il a rachetée et elle s’y installe pour attendre le retour de son fils Albert, engagé dans les spahis, une unité de cavalerie française en Afrique, et protégée par Monte Cristo.
Enfin Danglars, qui a mijoté tout le complot, entre à son tour dans le focus de Monte Cristo. Il use de sa fortune pour pousser le banquier au bord de la ruine, le poussant à donner sa fille Eugénie en mariage à un prince italien pour espérer se refaire avec sa dot. Le problème c’est que le prince italien n’est autre que Benedetto qui bien sûr ne dispose d’aucun argent. Sa fille s’en rend compte le jour du mariage et profitant de la confusion générale autour de l’arrestation de Benedetto pour le meurtre de Caderousse, elle s’échappe de Paris avec une amie. Danglars ne voit qu’une issue pour fuir ses créanciers : la fuite, pour laquelle il dérobe des millions lui ayant été confiés par les hospices. Il fuit en Italie où le même bandit qui avait enlevé Albert au tout début de la vengeance de Monte Cristo enlève Danglars à son tour. L’affamant jour après jour, il lui soutire tous les millions volés par Danglars en échange de repas pour sa survie. Lorsqu’il n’a plus rien, Monte Cristo se montre à lui, et Danglars reconnaît Edmond Dantès. Comme entre temps Edmond a été ébranlé par la mort du jeune enfant Villefort, il décide de ne plus s’acharner sur Danglars et le laisse partir après un ultime repas. Lorsque Danglars revoit son reflet dans l’eau d’une rivière, il réalise que ses cheveux ont blanchi en une nuit.
Monte Cristo retourne donc sur son île où il a caché Valentine de Villefort et Maximilien Morrel, il leur laisse une grosse somme d’argent et leur lègue son île, avant de repartir en Orient avec Haydee qui lui a avoué son amour sur les encouragements de Valentine, et dont il espère qu’elle pourra lui redonner la sérénité perdue à la mort du jeune Edouard.
Pourquoi le comte de monte cristo fascine-t-il autant les lecteurs ?
D’abord parce qu’il part de rien, en jeune homme honnête et presque naïf devant qui se déroule la promesse d’une vie simple, mais heureuse. Puis après que ses ennemis l’aient broyé dans les rouages de leur machination, il revient en homme puissant, riche, érudit, presque surhumain par les prouesses qu’il arrive à réaliser, mettant en place une vengeance soigneusement préparée et implacable. Les méchants perdent tout, et lui gagne sur tous les fronts. Mais il ne devient pas ce surhomme sans raison.
Seulement à force de travail, d’éducation (fournie par son compagnon de prison l’abbé Faria) et d’exercice physique pour ne pas dépérir physiquement. Faria lui apprend deux langues, il déduit la logique des autres et les apprends également. Faria lui enseigne la chimie, il devient si talentueux qu’il crée lui-même ses potions. Il apprend de l’abbé l’histoire mondiale, et de ses ressortissants les plus fameux. Il ne s’en contente pourtant pas, et après son évasion il s’exile volontairement en Orient pour améliorer encore ses talents et sa fortune. À son retour, il n’est guère de discipline qu’il ne maîtrise. Il est également décrit comme un duelliste hors pair, autant au pistolet qu’à l’épée, il est entouré d’innombrables alliés allant des bandits aux plus riches, qui le respectent tous et le craignent tout à la fois. De par son extraordinaire soif d’éducation, le petit marin devient un homme capable d’évoluer dans tous les milieux, de se comporter comme un lord aussi bien que comme un bandit, sans jamais détonner, et il semble que rien ne peut lui résister. C’est une façon extraordinaire de promouvoir la valeur du savoir. C’est par le savoir de Faria aussi qu’Edmond comprend à quel point on s’est joué de lui, et son esprit se libère bien avant son corps par le biais des enseignements de l’abbé.
Il faut néanmoins moduler un peu les choses : Edmond semble doté dès le départ d’une intelligence remarquable, et « d’une mémoire prodigieuse » comme le dit Dumas. Ce n’est donc pas donné à tout le monde de se hisser à un tel niveau d’excellence. De plus, il est à remarquer que le jeune homme ne se rue pas sans réfléchir sur le trésor après son évasion. Il navigue plusieurs semaines en mer avec les contrebandiers qui l’ont sauvé avant d’organiser un voyage discret sur l’île où il s’arrange pour qu’on l’abandonne seul, pour ainsi dire à mourir après une mauvaise chute feinte, et finalement découvrir la grotte contenant le trésor. Un esprit plus simple aurait sans doute immédiatement mené la belle vie sans réfléchir et aurait peut-être même perdu le sens des réalités. Edmond, lui, planifie, organise, et gère avec une incroyable sagesse cette bénédiction tombée du ciel. C’est là le résultat de ses années de discipline au château d’IF avec Faria. Et s’il apprécie le luxe dans lequel il vit et voyage, il ne donne à aucun moment l’impression de s’attacher vraiment à tout cet argent, si ce n’est pour les possibilités de revanche qu’elle lui offre. C’est une approche très aristocratique de l’argent. Il apprécie également sa liberté au plus haut point, et au lieu de se sentir seul, il prône l’individualisme : « Si vous aviez goûté de ma vie, vous n’en voudriez point d’autres ». Il est un surhomme sans égal. Il se choisit sa propre famille, en l’occurrence les enfants de l’armateur qui a tenté seul de le sauver de son cachot, Morrel.
Il se sert de cet argent pour rendre l’impossible possible, couvrant des distances faramineuses en un rien de temps parce qu’il organise des relais tout au long de sa route à l’avance, ce qui lui donne un avantage considérable sur les moyens de transport alors très lents. Il utilise la désinformation, en modifiant les messages du télégraphe et mettre en marche la ruine de Danglars. Les systèmes bancaires de l’époque reposaient avant tout sur la confiance et la réputation de ses emprunteurs et il utilise cela contre eux en fabriquant de toutes pièces un prince italien à qui on prête des fortunes sur la base de lettres de crédit. Il utilise de la même façon ses multiples identités pour apparaître sous divers déguisements, puisque personne ne peut vérifier si cette personne qu’il campe existe vraiment. Bref il utilise des moyens modernes et les failles du système en place pour surprendre et dérouter ses ennemis qui jouent encore de façon traditionnelle. Il est donc un surhomme, mais il reste à tout moment crédible puisque ses prouesses restent absolument rationnelles.
Il existe un aspect du roman qui a été parfois abordé. Le fait que le malheur d’Edmond commence presque en même temps que les cent jours, porte à se demander si Edmond ne représente pas une version romanesque de Napoléon, revenu de sa petite île d’Elbe (proche de l’île de Monte Cristo) pour se venger de l’armée, sous les traits du soldat Fernand, de la justice, sous les traits du procureur Villefort et de la finance sous les traits du banquier Danglars. D’ailleurs comment le Comte aurait-il organisé sa vengeance si les hommes qui lui ont fait tant de mal n’avaient plus jamais commis de crimes lui permettant de les punir par là où ils ont pêché ? Ainsi Fernand, puni par la fille de son supérieur hiérarchique qu’il a trahi en s’alliant avec son ennemi, Villefort accusé du plus vil crime (se débarrasser d’un nourrisson), et Danglars le banquier ruinant et volant ses clients. Tous ces gens sont par ailleurs devenus membres de l’aristocratie par un moyen ou un autre, pas souvent recommandable, alors que les gentils, les Morrel, et le vieux Noirtier, le grand-père de Valentine, sont clairement bonapartistes.
En même temps, Edmond ne respecte aucune loi même s’il semble les connaître toutes, et ne semble s’intéresser à rien d’autre qu’à sa propre vengeance, ignorant complètement ce qui n’en fait pas partie : « je ne m’occupe jamais de mon prochain, mais je n’essaie jamais de protéger la société qui ne me protège pas ». Il ne peut donc pas être réellement posé en héros ni en réformateur, il est simplement un homme seul rongé par le désir de vengeance. Ce qui donne au final au personnage et au roman dans son ensemble, un ton assez pessimiste. Même une fois sa vengeance accomplie, Edmond n’est pas heureux ni apaisé, il s’en retourne simplement en Orient avec en son cœur la culpabilité d’avoir causé la mort d’un enfant. Au final, il n’a rien vraiment changé au milieu dans lequel évoluaient ses ennemis, et il ne désire rien changer non plus à la façon dont ce milieu fonctionne.
Les symboles et parallèles sont nombreux dans Le Comte de Monte Cristo et celle avec Napoléon n’en est qu’une. Que dire aussi du fait que Edmond doit souffrir l’injustice et la jalousie de ses pairs, traverser des souffrances énormes pour finalement renaître en passant par le linceul mortuaire de l’abbé Faria ? Comment ne pas voir là le parallèle avec Jésus Christ ? Monte Cristo ne signifie-t-il pas la montagne du Christ en Italien ? Le comte lui-même répète à plusieurs reprises qu’il est l’envoyé de Dieu, venu pour récompenser et punir. Le beau-fils de Morrel se lamente d’ailleurs de ce que je cite « un dieu nous quitte » quand Monte Cristo annonce son départ, et prophétise que ce dieu va remonter au ciel après être apparu sur la terre pour y faire le bien !
Pourtant, Monte Cristo a parfois des côtés peu défendables. Ainsi quand il essaie de sauver l’armateur Morrel de la ruine, il attend le moment précis où le vieil homme est prêt à se suicider pour lui apporter la solution à tous ses problèmes et sauver sa vie. De même après avoir sauvé Valentine de sa belle-mère empoisonneuse, il laisse Maximilien croire que sa fiancée est morte et enterrée pendant un mois entier, avant de la lui révéler en vie sur son île. Il aurait pu mettre fin au calvaire du pauvre jeune amoureux bien avant, en particulier lorsque celui-ci menace à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours, mais il n’en fait rien. C’est sans doute ce qui vers la fin soutient les doutes qui assaillent Monte Cristo. Même si Dieu n’a pas empêché que ses ennemis ne détruisent sa vie et s’en sortent à bon compte, il n’est plus convaincu que celui-ci soit de son côté quand il se rend compte qu’il a dépassé les limites en causant la mort d’un enfant, qui pour aussi insupportable qu’il soit présenté, n’en est pas moins un petit garçon innocent de sept ans.
De là on sent qu’il redevient humain dans ses doutes et des interrogations. Cela commence quand il parle enfin avec Mercedes et qu’il a les larmes aux yeux, et trouve son apogée quand Haydée lui avoue son amour. Car pour aimer une femme, il doit redevenir homme et non plus comme Satan, se croire l’égal de Dieu. Il réalise que seul Dieu possède la sagesse infinie, et la puissance. Il abandonne sa vengeance et pardonne à Danglars pour que le pardon lui soit accordé à lui.
CONCLUSION
Même s’il est évident que le roman date d’une époque révolue, les symboles et messages peuvent aussi être appliqués à notre monde contemporain : comme Monte Cristo, l’homme moderne peut s’instruire autant qu’il le souhaite ou le peut, voyager dans le monde sans entraves a accès et peut façonner l’information à loisir, et est, en théorie, libre de faire sa vie ce qu’il souhaite, puisque selon l’adage rien n’est impossible à qui le veut vraiment. Si la religion semble en perte de vitesse, la science a fait de tels progrès qu’il est difficile de savoir ce qui sera possible ou non dans l’avenir, et où elle mènera l’humanité. Dans ces conditions, peut-être la religion sera-t-elle nécessaire pour éviter à l’homme comme elle l’a fait pour Monte Cristo, de perdre de vue ses valeurs existentielles.
Voilà, voilà, c’est tout pour aujourd’hui et pour le Comte de Monte Cristo.
J’espère que le contenu de ce podcast vous a plu.
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