Sam Zaenker
3 personnes qui s'entrainent à courir

Fantastique ! Un chapitre par jour pendant une semaine…

… mon expérience et ce que j’en retiens.

Il y a une semaine, si vous vous en souvenez, je me suis lancé un défi :écrire un chapitre par jour, pendant sept jours. Avec un plan béton, une discipline affûtée et une détermination à toute épreuve, j’étais prête à tout casser.

Alors, mission accomplie ? Eh bien… c’est compliqué.

Jour 1 – Euphorie et faux espoirs

Lundi matin, café en main, j’attaque le premier chapitre avec la confiance d’un sprinter sur la ligne de départ. 3 000 mots, objectif atteint. Je me sens invincible.

(Spoiler : ce sentiment ne va pas durer.)

Jour 2 – Quand la vie décide de s’inviter

J’avais prévu une belle session d’écriture. Mais… le quotidien en a décidé autrement.

📌 Un coup de fil qui dure une heure.
📌 Un problème administratif qui m’oblige à sortir en plein milieu de ma plage d’écriture. (Merci les impôts)
📌 Un imprévu qui fait que le soir, au lieu d’écrire, j’ai juste envie de m’effondrer sur le canapé. (OK, l’imprévu c’est ma paresse, je veux juste me détendre avec un bon bouquin)

Résultat : à peine 500 mots.

C’est là que je réalise : écrire un chapitre par jour sur le papier, c’est bien. Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas forcément comme prévu.

Jour 3 – Le rattrapage express

Frustrée de ma misère de la veille, je me lance dans un marathon d’écriture. Je suis en feu 🔥. J’écris 

9000 mots d’un coup.

Oui, neuf mille. J’ai mis un point final au chapitre prévu pour la veille, écrit celui du jour, et presque terminé celui du lendemain. La preuve que l’inspiration ne fonctionne pas sur commande.

Certaines journées sont stériles, et d’autres… BOUM.

Jour 4 – L’intrigue décide de me trahir

Mon plan disait A, mais mes personnages ont décidé B. Et maintenant, tout ce que j’avais prévu pour la suite ne colle plus.

Deux choix :
1️⃣ Forcer le texte à rentrer dans mon plan, quitte à sonner artificiel.
2️⃣ Accepter de bifurquer et voir où ça me mène.

Nous en avons parlé dans le dernier article, se cramponner au plan de façon maladive, etc… Bref, j’opte pour la deuxième optionLe chapitre est improvisé, mais il fonctionne mieux. Encore une preuve que le plan est un guide, pas une prison.

Jour 5 – La discipline commence à payer

Même les jours où je suis fatiguée, je me mets à écrire presque par automatisme. Le simple fait de m’asseoir devant mon écran déclenche quelque chose.

Ça ne veut pas dire que tout coule tout seul, mais il y a beaucoup moins de résistance.

Jour 6 – Le piège du perfectionnisme

Je veux relire. Je veux corriger. Je veux tout réécrire.

Je SAIS que certains passages sont bancals, mais… ce n’est pas le moment. Ce défi, c’est avancer, pas fignoler.

J’apprends à faire avec l’imperfection. (Et c’est dur pour moi, je vous assure.)

Jour 7 – La ligne d’arrivée (et un bilan inattendu)

Écrire un chapitre par jour pendant une semaine… Mission accomplie ? Oui et non.

👉 J’ai explosé mon objectif avec 9 000 mots en une journée !!!
👉 D’autres, j’ai à peine écrit quelques centaines de mots.
👉 Mais chaque jour, j’ai écrit et à la fin de la semaine, j’ai écrit beaucoup plus que d’habitude.

Et c’est là que ça devient intéressant.

Ce que j’en retiens

✅ Oui, c’est possible d’écrire un chapitre par jour… en théorie.
Dans la vraie vie, avec ses imprévus, c’est plus chaotique.

✅ L’écriture quotidienne crée un vrai rythme.
Le cerveau s’habitue, les mots viennent plus vite. Même les jours sans inspiration. L’écriture est un muscle ! 💪🏻

✅ Le plan est un guide, pas une règle absolue.
Si un virage imprévu se présente, il faut oser le prendre.

✅ Le quotidien est un facteur à ne pas sous-estimer.
Certains jours, il sera contre vous. Et il faut l’accepter.

Et maintenant ?

Est-ce que je vais continuer à écrire un chapitre par jour ? Non parce que je sais que ça n’est pas toujours faisable.
Mais… je vais garder le principe de base.

👉 Écrire tous les jours, dans une dynamique plus fluide. J’écrivais déjà chaque jour, mais pour être honnête, je ne faisais pas qu’écrire. Pour mon roman, je veux dire. J’écrivais mes articles de blog, enregistrais mon podcast, etc. )
👉 Accepter que certains jours seront ultra-productifs et d’autres, beaucoup moins.
👉 Garder une routine qui me pousse à avancer sans tomber dans un rythme infernal.

Et côté organisation ? Je vais ajuster aussi.

Discipline, oui; surcharge, non.

📌 Je me garde un jour par semaine pour m’occuper du podcast, du blog et de tout ce que je peux planifier à l’avance .

📌 Je posterai désormais sur mon blog uniquement les lundis, au lieu de publier aussi les jeudis. Parce que la discipline, c’est bien. Mais la surcharge, non. Et si je suis honnête, j’ai vraiment apprécié d’éprouver cette facilité nouvelle après seulement une semaine, et je souhaite la conserver.

À très bientôt,

Votre Sam 🖋️

Photo : Fitsum Admasu, Dave Lowe